Introduction Estelle de la Motte Pernelle

De Paris by Night
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!!! Non terminé !!!

Contexte

humain

  • 1892: Scandale de Panama. Affaire de corruption liée au percement du canal de Panama, qui éclaboussa plusieurs hommes politiques et industriels français durant la Troisième République et ruina des centaines de milliers d'épargnants, en pleine expansion internationale de la Bourse de Paris. Le scandale était lié aux difficultés de financement de la Compagnie universelle du canal interocéanique de Panama, la société crée par Ferdinand de Lesseps pour réunir les fonds nécessaires et mener à bien le projet. Alors que le chantier se révéla plus onéreux que prévu, Lesseps dut lancer une souscription publique. Une partie de ces fonds fut utilisée par le financier Jacques de Reinach pour soudoyer des journalistes et obtenir illégalement le soutien de personnalités politiques. Après la mise en liquidation judiciaire de la compagnie, qui ruina les souscripteurs, le baron de Reinach fut retrouvé mort tandis que plusieurs hommes politiques étaient accusés de corruption (dont Clémenceau d’après Deroulède). Le scandale éclata alors au grand jour. Un scandale financier du même type, l'Affaire Arthur Raffalovitch sur les emprunts russes, est révélé un peu plus tard.
  • 1893: 9 décembre 1893, Auguste Vaillant (Anarchiste) lance une bombe de la tribune à la chambre des députés.
  • 1894: 24 juin, Assassinat à Lyon du président de la République française Sadi Carnot par un anarchiste italien, Sante Geronimo Caserio. Jean Casimir-Perier est élu président de la République française. Ces évènements suscitent l'inquiétude de l'opinion publique et de la presse, des journaux républicains radicaux aux feuilles conservatrices, qui en appellent à des mesures d'exception. Vote des « lois scélérates » contre les anarchistes en France. Septembre, ébut de l'affaire Dreyfus, militaire français soupçonné d'espionnage au profit de l'Allemagne. Décembre, Dreyfus est condamné à la déportation.
  • 1895: 22 octobre, première de « Messire Duguesclin » de Paul Déroulède au Théatre de la Porte Saint-Martin, dans le Xè arrondissement. Novembre, Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) fédère les marxistes de Saint-Pétersbourg (Union de lutte pour la libération de la classe ouvrière). Le 7 décembre, les principaux dirigeants du groupe marxiste russe, dont Lénine et Julius Martov, sont arrêtés. Lénine passe 15 mois en prison, puis 3 ans d’exil en Sibérie. 28 décembre : première projection publique donnée par les Frères Lumière au Salon indien du Grand café de Paris.

vampirique

Le Bourg de la Torche est détenu par le Brujah Benjamin Delôrme depuis la création des Bourgs par François Villon (1871, juste après la Commune).

Certaines Toréador Classiques (Constance de St Hilaire en tête, secondée par Sylvia Roussare et Marie Mezaud) n’apprécient guère qu’un révolutionnaire soit aux commandes des 5ième et 6ième arrondissements, et font leur possible pour lui mettre des bâtons dans les roues. Elles tentent de prendre le contrôle des galeries d’Art, organisent des réceptions, se mettent dans la poche des commerçants de quartier et autres libraires.

Delôrme, quant à lui, lutte avec les universitaires et étudiants pour tenter de contrer leur influence. L’ambiance est jusque-là restée (relativement) cordiale, mais la moutarde commence à monter au nez de plusieurs personnes, ce qui va déclencher son lot de mesquineries et autres dérapages…

Un peu d’histoire

humaine

  • 4 septembre 1870 À la suite de la capture de Napoléon III par les Prussiens, Gambetta fait proclamer la IIIe République.
  • mars - mai 1871 Instauration de la Commune de Paris, écrasée par le gouvernement à l'issue de la "Semaine sanglante".
  • 1875 Lois constitutionnelles
  • 29 juillet 1881 Liberté de la presse.
  • 1881 - 1882 Vote des lois Jules Ferry : l'école devient gratuite (1881), l'éducation obligatoire et l'enseignement public laïc (1882).
  • 21 mars 1884 Légalisation des syndicats.
  • 1894 - 1906 Affaire Dreyfus : Dreyfus accusé d'espionnage est condamné avant d'être gracié par Émile Loubet.

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  • 1794: Léonide est détruit sur l’impulsion de François Villon, y compris au soulagement de ses partisans qui ne savaient plus quoi faire de sa folie destructrice. Un groupe de Ventrue, mené par Pierre Emmanuel de Pompignan s’était quant à lui chargé des autres leaders Brujah les années précédentes.
  • 1795: Catherine Agdalene, qui lui succède, décide de profiter du chaos ambiant pour se venger mesquinement, en envoyant sa clique piller les Toréador de çi de là. À la suite de quoi, elle se retrouve (entre autres) avec une horloge décimale. Le seul hic, c’est que cette dernière appartenait à Constance de St Hilaire, et renfermait une bague jadis héritée de sa mère humaine. Toute Toréador qu’elle est, elle n’a que fort peu goûté cet affront.
  • 1796-1871: Malgré ses efforts, il lui fût impossible de retrouver trace de l’objet. Catherine ayant eu vent via les Nosferatu des recherches effrénées de Sylvia (sur les « conseils » avisés de Constance), elle garda l’objet au chaud, n’en faisant mention à personne. La mort dans l’âme, Constance fait abandonner les recherches au bout de quelques décennies. À la destruction de la Brujah, Benjamin Delôrme récupère l’horloge en souvenir de la Révolution Française, et fait trôner (avec un soupcon de provocation) la dite horloge sur la cheminée derrière son tout récent bureau de Bourgmestre de la Torche.
  • 1871: Il ne faudra pas longtemps à Sybille Roux, Bourgmestre de la Forteresse et première infante de Constance pour repérer l’objet lors d’un rendez-vous avec son « confrère » Delôrme. Rapidement avertie, Constance décide de laisser passer l’affront pour voir comment réagira le Brujah. Les années passeront sans réaction d’une part comme de l’autre…
  • 1895: Excédé par ce petit jeu, Benjamin se décide à mettre l’objet aux enchères. De jour, bien sûr, histoire de pimenter les choses. Il a dans l’idée, pour l’occasion, d’en obtenir un bon pactole en mettant quelques-uns de ses contacts dans la salle pour faire monter le prix. Et pour parachever le tout, il veut faire voler l’objet après la vente histoire de faire enrager Constance, avec qui, il faut bien l’avouer, les relations ne sont pas au beau fixe (il n’a pas oublié que des goules Toreador ont détruit nombre de Brujah iconoclastes un beau jour de 1794)…de plus, il connaît la petite histoire de cette horloge, et sait qu’elle désire la récupérer. Il espère bien, à cette occasion, voir quelles cartes Constance jouera et quelle sera la profondeur de son portefeuille…
  • 15 octobre 1895: Sylvia apprend la tenue, deux mois plus tard, le vendredi 20 décembre, d’une vente aux enchères, durant laquelle tout porte à croire que l’horloge sera vendue. Elle en informe Constance, qui lui « confie » la tâche de récupérer l’objet (la réussite de ce projet signifierait l’appui de sa Sire pour son passage au statut d’Ancilla. ayant atteint l’âge de 107 ans, elle fait bien plus que caresser l’idée…).
  • 22 octobre 1895, la jeune Estelle de Mun, 15 ans, fera la rencontre de Constance de St Hilaire et Sylvia Roussare, au théatre Saint-Martin, dans le Xè arrondissement, lors de la première représentation du drame historique en vers nommé « Messire du Guesclin », écrit par Paul Déroulède, son parrain. Le Bourg du Carrefour est, à cette époque, dirigé par Charles Pastourel, Sire de Constance. Cette dernière est intéressée par Paul, et espère pouvoir tirer profit de sa réputation d’auteur nationaliste afin de jouer en faveur de la coterie du Lys dont elle fait partie. Sylvia, quant à elle, verra en Estelle la même fougue, curiosité et bonne éducation qu’elle, et compte la tester afin de voir si elle ferait une bonne candidate pour se présenter à la vente aux enchères.

Les principaux protagonistes

Vampires

Toreador

Goules

Brujah

  • Gustave Tanneur.

Humains

Résumé de la pièce

Version très résumée

Bertrand du Guesclin, petit noble Breton (alors province indépendante de la France) va, malgré le désamour familial et un physique disgracieux, montrer qu’une vie exemplaire permet de tout surmonter. D’une absence de considération totale, il gravira nombre d’échelons (capitaine de Pontorson et du mont St-Michel, lieutenant de Normandie, d’Anjou et du Maine, capitaine général pour les pays entre Seine et Loire et chambellan de France, comte de Longueville en Normandie, connétable de France). WIP

Aussi appellé « Le Dogue noir de Brocéliande » par les Anglais.

Texte original venant de Wikipedia

Messire Duguesclin, drame historique en 3 actes, 1 prologue, 1 épilogue, de Paul Déroulède

Interprétation

  • Coquelin aîné (Duguesclin)
  • Maxime Desjardins (Raoul de Caours)
  • Blanche Dufrêne (Julienne)
  • Léontine Bouchetal (Tiphaine Raguenel)

L’histoire d’un nobliau Breton, d’une branche cadette de sa famille. Considéré comme « l'enfant le plus laid qu'il y eût de Rennes à Dinan », Décrit « petit », « les jambes courtes » et « noueuses », « les épaules démesurément larges », « les bras longs », « une grosse tête ronde et ingrate », « la peau noire comme celle d'un sanglier ». Sa laideur et sa brutalité lui valent l'opprobre parentale. Bien que l'aîné d'une fratrie de six enfants, sa mère donne la préférence à ses deux frères cadet et puîné, et son père le traite assez mal, refusant de le former à la chevalerie : la chronique de Cuvelier dit de ses parents qu'ils « le détestaient tant, que souvent en leur cœur ils désiraient qu’il fût mort ou noyé dans l’eau courante ». Vers l'âge de six ans, il gagne néanmoins le respect de sa mère et ses cadets : selon les chroniques médiévales de l'époque (qu'il faut lire de nos jours avec une certaine circonspection à cause de leur tendance à embellir les actions des personnages — et de leurs proches — commanditaires ou protecteurs du chroniqueur, comme les Chroniques de Froissart), relégué comme à son habitude dans un coin de la pièce lors d'un repas familial en l'absence du père, il explose de colère et bouscule ses frères pour prendre sa place d'aîné sur le banc. Sa mère s'apprête à le punir quand il renverse la lourde table mais une femme juive convertie, versée dans la chiromancie et venue pour raconter la bonne aventure, prédit la gloire à ce fils belliqueux. Bertrand est désormais traité avec les égards dus à son rang.

Il se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux avec ses compagnons de jeunesse, des paysans roturiers. Illettré et bagarreur, il se sent la vocation de guerrier. Alors qu'il s'est enfui (ou a été chassé par ses parents ?) chez son oncle (Bertrand Du Guesclin, Seigneur de Vauruzé) à Rennes, il assiste à un tournoi sur la Place des Lices de cette ville le 4 juin 1337, où il a interdiction de participer : un de ses cousins, vaincu, quitte la lice et lui prête son équipement. Selon les chroniques de l'époque, Bertrand défait, masqué, douze ou quinze chevaliers selon les versions, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute, à la grande surprise de l'assemblée qui se demande qui est ce chevalier sans blason. Un seizième chevalier qui le défie parvient à faire sauter la visière de son heaume. Robert Du Guesclin découvre le visage de son fils : ému et fier, il s'engage à l'armer grâce à une collecte réalisée auprès de ses proches. Bertrand va pouvoir ainsi gagner sa réputation d’excellent tournoyeur.

Il commence à signaler sa bravoure dans les guerres que se livrent Charles de Blois et les comtes de Montfort, Jean II et son fils Jean III, pour l'héritage du duché de Bretagne. Il se fait remarquer aussi dès le début de la guerre de Cent Ans, notamment en 1354 en prenant par ruse le château de Grand-Fougeray et en 1357 en participant à la défense de Rennes assiégée par Henry de Grosmont, duc de Lancastre. Ayant gagné le respect de la noblesse à la pointe de son épée, le chevalier Alacres de Marès, dépendant du bailliage de Caux, l'adoube chevalier au château de Montmuran dans les Iffs en 1354 (il prend alors pour devise « Le courage donne ce que la beauté refuse ») et le nomme capitaine de Pontorson et du Mont Saint-Michel sur recommandation de Pierre de Villiers. Soutenant Charles de Blois, imposé par le roi de France, c'est en guerroyant plusieurs années dans la forêt de Paimpont et ses alentours qu'il devient celui que les Anglais vont craindre : Le Dogue noir de Brocéliande.

En 1360, il est lieutenant de Normandie, d'Anjou et du Maine puis, en 1364, capitaine général pour les pays entre Seine et Loire et chambellan de France.

Il passe en 1361 au service du Roi de France et s'illustre lors des prises de Rolleboise, de Mantes et de Meulan et célèbre l'avènement de Charles V en avril 1364, en remportant la bataille de Cocherel contre l'armée du roi de Navarre. Il reçoit le comté de Longueville en Normandie.

Après cette victoire, il vole de nouveau au secours de Charles de Blois en Bretagne ; mais, en septembre 1364, à la bataille d'Auray, malgré tous ses efforts, son parti est battu : il est fait prisonnier par John Chandos, chef de l'armée anglaise. Le roi de France paie sa rançon de 100 000 livres. En 1365, à la demande du roi de France, il délivre le royaume des Grandes compagnies, groupes de mercenaires qui ravageaient les provinces. Il les persuade de participer à la première guerre civile de Castille aux côtés d'Henri de Trastamare qui dispute à Pierre le Cruel le trône de Castille. Il s'y couvre de gloire, et déjà il a anéanti le parti de Pierre le Cruel, lorsque celui-ci appelle à son secours deux capitaines anglais, Chandos et le Prince Noir.

Du Guesclin est défait à la bataille de Nájera, livrée contre son avis (1367). Il est fait prisonnier et n'est libéré que contre une forte rançon, à nouveau payée par Charles V. Il participe et venge sa défaite à la bataille de Montiel, en 1369. Il rétablit Henri sur le trône et, en récompense de ses actions en Espagne, il est fait duc de Molina.

En octobre 1370, revenu en France, il est fait connétable de France par Charles V. Sa grande entreprise va être d'expulser les Anglais. Contrairement aux habitudes de la chevalerie française, il ne procède pas par grandes campagnes avec tout l'ost français, mais préfère reconquérir méthodiquement des provinces entières, assiégeant château après château. Il va chasser les Anglais de la Normandie, de la Guyenne, de la Saintonge et du Poitou.

Bien souvent, le siège ne dure pas, l'issue en étant accélérée par un assaut victorieux ou plus souvent encore par une ruse. Pour libérer Niort de la domination anglaise, il utilise un subterfuge : il fait revêtir ses soldats de l'uniforme anglais. L'ennemi, confiant, ouvre les portes de la ville et l'armée de Du Guesclin s'en empare.

Georges Minois, historien du Moyen Âge, qualifie ainsi les victoires et la reconquête menées par Bertrand Du Guesclin : « Certes, il ne conduit qu'une petite troupe de quelques centaines d'hommes, mais il obtient avec eux des résultats plus importants qu'avec une grosse armée, coûteuse, lourde, encombrante et lente. » Cette tactique victorieuse est menée pour trois raisons majeures :

  • Premièrement, Charles V est avare de son argent, le connétable doit se contenter de peu de moyens ;
  • Deuxièmement, cela lui permet de tirer le maximum de ses maigres effectifs : il a obtenu plus de résultats en un mois de campagne (décembre 1370) que Robert Knollys, le meilleur capitaine d'Édouard III, en six ;
  • Troisièmement, ce type de guerre, guerre d'embuscades, autrement dit, guérilla avant l'heure, est la mieux adaptée aux circonstances, puisqu'il s'agit de reprendre des châteaux dispersés, qui commandent routes et carrefours ; son petit groupe, mobile, souple, avec un noyau d'élite breton, bien soudé, anticipe les actions des « commandos » du XXe siècle en frappant vite, à l'improviste, en restant insaisissable, en entretenant l'insécurité chez l'ennemi et en le décourageant petit à petit. Cette stratégie s'avère très payante.

En 1374, il combat à La Réole. La même année il se marie avec Jeanne de Laval dans la chapelle du château de Montmuran et en devient propriétaire par alliance jusqu'en 1380. En outre, son épouse lui apporte en dot le château de Montsabert en Anjou. En 1376, il reçoit la seigneurie de Pontorson en Normandie. Charles V, ayant en 1378 fait prononcer la confiscation du duché de Bretagne, occupé par ses officiers depuis 1373, le duc Jean IV étant en exil à Londres, provoque une fronde nobiliaire bretonne et le rappel du duc Jean IV de Bretagne exilé en Angleterre. L'inaction de Du Guesclin lors du débarquement de Jean IV à Dinard le fait soupçonner de trahison. Il est indigné d'un tel soupçon, selon la version non établie de la chronique de Jean Cabaret d'Orville il aurait même renvoyé aussitôt au roi son épée de connétable et voulu passer en Espagne auprès d'Henri de Trastamare. Ayant retrouvé la confiance du roi grâce à l'entremise du duc d'Anjou, il retourne dans le Midi pour combattre encore les Anglais. En 1378, il participe à la campagne contre la Bretagne, avec son cousin Olivier de Mauny — chevalier banneret, seigneur de Lesnen et pair de France, qui fut nommé capitaine général de Normandie et chambellan de Charles V en 1372.

En 1380, il combat contre les Grandes compagnies en Auvergne et le sud du Massif central, et il met le siège devant Châteauneuf-de-Randon (Gévaudan) : après plusieurs assauts terribles, la place promet de se rendre au connétable lui-même, si elle n'est pas secourue dans 15 jours. Mais Du Guesclin meurt dans cet intervalle (sans doute soudainement malade pour avoir bu trop d'eau glacée après avoir combattu en plein soleil), le 13 juillet 1380, et le gouverneur vient, la trêve expirée, déposer en hommage les clefs de la place sur son cercueil. Son corps est déposé à Saint-Denis.

Chronologie des évènements

Le « rite » de passage

La vente aux enchères

Le (méchant) service après-vente

Illustrations