La Forteresse

De Paris by Night
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Nom

La forteresse

Il vient du temps où Montmartre était une commune indépendante de la ville de Paris (mais pas du Prince). Généralement, les vampires n'ayant pas connu cette période de l'histoire pensent que ce terme définit l'assise omnipotente des deux anciens qui y résident.

Surnom

L'Asile, toujours en référence aux deux anciens.

Arrondissements

Le 18ème et le 19ème.

Population vampirique

Elle regroupe principalement des protégés des deux Anciens. Les autres vampires ont tendance à se sentir mal à l'aise parmi les deux communautés aux mœurs distinctes du reste des Caïnites parisiens.

Bourgmestre

Paulo Mercon.

Le fief est traditionnellement géré par un Toréador, ce qui permet à Villon de ménager les égos des Anciens. Le Duc y voit un pion à l'ordre du Prince et Laurent un congénère. Les rares membres des autres clans à avoir accédé au poste n'ont jamais survécu plus de six mois.

Description

La Forteresse est moins considérée dans la population parisienne comme un véritable Bourg que comme le terrain de jeu personnel du Duc et de Laurent. Ces derniers ont pris depuis longtemps pour habitude de n'en faire qu'à leurs têtes et de ne tenir aucun compte de l'autorité des divers Bourgmestres qui ont pu s'épuiser à tenter de réglementer la zone. Le territoire est en fait composé de deux zones indépendantes parmi les plus importantes de la capitale. De plus, ces dernières sont administrées par deux des plus proches lieutenants de Villon. On comprend donc que le poste de Bourgmestre de la Forteresse soit la plupart du temps donné comme une punition ou pour se débarrasser d'un vampire envahissant. C'est le cas du Bourgmestre en date, Paolo Mercon, dont les Toréadors parisiens ne savaient trop quoi faire. En effet, il est étranger, en fuite et ne prend pas position dans les conflits artistiques. Ceci ne permet pas généralement de devenir populaire à Paris.

Le précédent tenant du titre était accidentellement passé sous une rame de métro suite à une crise d'autorité contre le Duc. Comme aucun vampire ne se présentait spontanément pour reprendre le poste, Paulo fut nommé dans un élan de lassitude par un Villon qui refusait de perdre un nouveau vampire prometteur pour satisfaire les désirs d'indépendance de ses alliés mais qui désire cependant maintenir le décorum (laisser un bourg sans bourgmestre aurait prêté le flan aux railleries de ses détracteurs). L'Ancilla lui paraissant être la personne la moins utile du clan Toréador, et son coté hispanique le rendant hermétique aux idées de la Coterie du Lys, il fut donc désigné volontaire pour le poste. Mercon n'y connaît strictement rien en politique, et paradoxalement, c'est cela qui lui a permis de garder sa non-vie. En effet, à l'opposé de ses prédécesseurs qui tentaient immédiatement de profiter de la situation et qui s'aliénaient les Anciens en agissant comme des 'vrais' bourgmestres, Paulo réagit comme un vampire sensé (et lâche) en transformant son poste en « représentant » de la volonté du Duc et de Laurent. Il ne s'occupe donc que de la partie administrative de la fonction, laissant la sécurité et l'aménagement du Bourg aux deux réelles puissances en place. Ces derniers affichent l'un envers l'autre une neutralité teintée de condescendance.

L'Ancien Ravnos voit Laurent comme un « vieux gâteux » aux lubies étranges, et le tolère principalement parce qu'il le juge inoffensif. Il supporte cependant moins ses suivants comme Lydia qu'il juge comme des arrivistes vantards et parfois à la limite de l'impolitesse (limite très fine chez le Duc). Cette situation provient principalement du fait que très peu de personnes connaissent la réelle étendue des pouvoirs des deux vampires (rappelez-vous ! Personne ne parle de générations sur Paris). Par conséquent, beaucoup des hommes de l'Ancien Toréador (et beaucoup d'autres vampires sur Paris) sont persuadés que Laurent est l'égal voire le supérieur du Duc en termes de puissance et d'influence. Le Ravnos laisse cette situation se prolonger car elle sert par ailleurs ses intérêts en brouillant les cartes. Mais ce n'est qu’une question de temps avant qu'à court de (sa faible) patience, il ne se décide à faire un exemple. Et cela pourrait bien sonner le glas de ce que tente de créer l'Ancien Toréador sur sa butte.Ce dernier est l'un des rares vampires à avoir réalisé l'étendue du danger que représente Marik et évite de provoquer sa colère tout en préservant son apparence de majesté aux yeux de ses hommes. Il tente en ce moment d'arrondir les angles avec lui dans le but principal de lutter contre l'incursion de la coterie du Lys dans ses terres.

Le Duc (que deux millénaires n'ont toujours pas rendu plus prudent) se contente de réagir au coup par coup aux événements, et cela en éradiquant les problèmes lorsqu'il en trouve. Son occupation principale en ce moment est de créer une place forte pour son peuple en prévision des temps troublés qui s'annoncent et il ne peut se permettre d'avoir ouvertement l'Ancien Ventrue comme ennemi, ce qui pourrait nuire à son rôle d'Ambassadeur. La plupart des problèmes occasionnés par Pierre Emmanuel et ses sbires sont donc discrètement transmis à Villon qui les règle alors par le biais des Archontes. Ces derniers commencent à s'étonner d'être envoyés si souvent sur la Forteresse mais comme la plupart des vampires, ils pensent que la raison principale est la présence de Laurent, allié bien connu de Villon. Quoi qu'il en soit, et malgré les apparences, la Forteresse est l'un des Bourgs les plus stables de Paris. Pratiquement tous ses habitants sont affiliés à l'un des Anciens, et ces derniers ont des plans à longs termes pour leur territoire. Aucun ne souhaite perdre le contrôle du 18ème et du 19ème. Et quand ils s'allient, peu de puissances peuvent s'y opposer.