Estelle de la Motte Pernelle

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Estelle de la Motte Pernelle
Sire Sylvia Roussare
Clan Toreador
Génération 10
Statut 1
Secrets
Surnom aucun
Faiblesse N/A
Secte Camarilla
Nature Traditionnaliste
Attitude Bon-Vivant
Année d'étreinte 1968
Année de naissance 1880
Âge apparent 20 ans

Vertus

Conscience 2
Maîtrise de soi 4
Courage 4
Humanité 6
Volonté 4
Disciplines

Discipline de clan Augure 2
Discipline de clan Célérité 0
Discipline de clan Présence 2

Vie mortelle

Aristocrate de la fin du 19ème siècle. Dilettante professionnelle durant sa vie mortelle. Les parents d'Estelle, très patriotes et catholiques pratiquants, soutiennent les mouvements nationalistes.

Son père est Adrien Albert Marie, comte de Mun, sa mère Sophie Marie Suzanne, dite « Simone » d'Andlau. Ils sont parents de Bertrand de Mun et Estelle, la cadette.

Son parrain est Paul Déroulède, un poète, auteur dramatique, romancier et militant nationaliste français. C'est à la première représentation de « Messire du Guesclin », le 22 octobre 1895, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, qu'elle fera la connaissance de Constance de St Hilaire et Sylvia Roussare. Ces Roses ayant quelques connaissances dans le milieu, elles auront un entretien avec le créateur qui est allé au théatre accompagné de sa filleule. La proximité des idées, notemment nationalistes et revanchardes de tout ce petit monde leur amènera d'autres rencontres. En 1901, pour sa majorité, Estelle se verra « promue » par Sylvia au rang de goule…

Étreinte

elle a été longtemps goule d'un vampire de cour de bonne tenue, Sylvia Roussare. Prise à partie durant les émeutes de mai 1968, elle est mortellement blessée et étreinte par Sylvia pour la sauver.

Non Vie

Elle s'intéresse à l'ébénisterie et aux objets précieux. Elle a une magnifique collection de bijoux anciens, qu'elle expose de temps en temps. Elle est très liée à Sylvia Roussare, qu'elle aide la plupart du temps pour ses salons.

Caractéristiques

Notes

Les parents d'Estelle sont de fervents cathos, Estelle a donc été éduquée de la même manière. Ses études ont été faites dans des congrégations religieuses (elles n'ont plus eu le droit d'enseigner qu'à partir de 1904). En Aristocrates bien-pensants, ils sont bien sûr pour le retour de l'empire, contre la république, la laïcité et toute autre forme de décadence et de dégénérescence morale.

Estelle, en fille modèle, n'a jamais eu l'envie de se rebeller. Les choses étant ce qu'elles sont, et vu sa position sociale, il eût été malvenu de vouloir bousculer l'ordre établi, même si, hélas, c'est ce qui s'est passé durant sa jeunesse. Sa famille (Estelle comprise) a d'ailleurs usé de ses relations pour se sauvegarder autant que possible.

Son nom de « vivante » est Estelle de Mun. Son père est Adrien Albert Marie, comte de Mun, dit « Albert de Mun », sa mère est Sophie Marie Suzanne, dite « Simone » d'Andlau. Ils sont parents de Bertrand de Mun, son grand frère et d'Estelle, la cadette.

Son père en dehors d'être aristocrate, est député du Finistère (Morbihan auparavant) en 1880. Il est défenseur de la restauration monarchiste, a participé à la guerre de Prusse. En 1881, il déclarera: « je suis royaliste dans la sincérité de ma conscience de catholique et de Français ».

Catholique et monarchiste légitimiste, il siège à l'extrême droite. Après la mort du comte de Chambord (août 1883), qui ruine les espoirs de restauration, il décide de créer un parti catholique et social, à l'image du Zentrum allemand. Léon XIII, cependant, s'y oppose et il abandonne son projet. Il diffuse cependant ses idées en Europe en participant aux réunions de l'Union de Fribourg, créée en 1884 et qui réunit différents catholiques sociaux. Son père est très souvent absent, toujours en voyage pour la politique ou les affaires.

Bertrand de Mun, son frère, fut nommé officier de dragons en 1892, à sa sortie de Saint-Cyr (1890-1892, promotion de Cronstadt). L'armée fait qu'il est absent durant de longues périodes de la demeure familiale. Sa mère se contente de gérer la demeure familiale, passant ses journées à gérer le personnel de maison, à écrire, correspondre avec sa famille, broderie et canevas, quand elle n'a pas à assurer divers représentations publiques pour l'image de marque de la famille.

Estelle fait ses études dans une congrégation religieuse, et un précepteur se charge de s'occuper d'elle durant ses jeunes années.

Son parrain, Paul Déroulède, est un grand ami de son père. Ils se sont rencontrés pendant la guerre de Prusse (1870). Paul Déroulède est un poète, auteur dramatique, romancier et militant nationaliste français, né à Paris le 2 septembre 1846. Son nationalisme intransigeant et son revanchisme en font un acteur important de la droite nationaliste française.

Il incarne la France de la « revanche » en réclamant le retour de l'Alsace et de la Lorraine. Il écrit les Chants du soldat (1872), vendus à plus de 100 000 exemplaires, dont le fameux Clairon, qui lui vaut la gloire et reste longtemps au programme scolaire. À l'instigation de Gambetta, Déroulède, dont la devise est « Qui vive ? France ! », crée la Ligue des patriotes en 1882. Cette passion pour la « revanche » sur l'Allemagne lui vaut de devenir également l'un des chefs du parti anticolonial. Pour lui, la conquête coloniale puiserait l'énergie dont la France a besoin pour la future guerre contre l'Allemagne. De même, il estime que jamais les colonies ne pourraient offrir une compensation à la perte de l'Alsace-Lorraine et c'est dans ce sens qu'il répond au colonialiste Jules Ferry : « J'ai perdu deux sœurs, et vous m'offrez vingt nègres ». Adepte du général Boulanger (« celui qui nous délivrera des chinoiseries parlementaires et des bavards impuissants »), il est porté par sa notoriété à l'Assemblée nationale en 1889. Le 27 janvier 1889 il tente en vain de persuader le général Boulanger de marcher sur l'Élysée. Le Gouvernement dissout alors la Ligue des Patriotes, et après la fuite de Boulanger, Déroulède reste député de la Charente de 1889 à 1893.

Anticolonialiste au nom de la revanche (cela « disperse les énergies françaises »), défendant le catholicisme avec parfois des accents antisémites (repos dominical, refus de la séparation), il attaque vivement Clemenceau lors de l'affaire de Panama.

S'est battu en duel contre Georges Clemenceau, car il l’avait accusé de corruption dans le scandale de Panama. Le duel a lieu le 23 décembre 1892 à Saint-Ouen devant 300 personnes contenues par des gendarmes ; six balles échangées au commandement à 25 m, sans conséquence.

Son dévoué parrain (il l'adore) l'invitera à la première de « Messire du Guesclin », drame historique écrit par ses soins en 3 actes, 1 prologue, 1 épilogue, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 22 octobre 1895 (elle a 15 ans donc, la majorité étant à 21 ans).

Image

Photo de Valeriane Le Moi faite par David Paige.

Conseil d’interprétation


Havre

Secrets

  • Cherche à faire payer les Brujah iconoclastes pour l'agression mortelle qu'elle a subit en 1968.

Influences

Intérêts actuels