Kerrida

De Paris by Night
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Kerrida

La vie fut toujours facile pour Antonino, remarqué très tôt pour sa voix d’ange par un archevêque de passage dans l’église ou l’enfant faisait les choeurs, ce dernier le prit sous son aile et, non comptant de faire jouer ses influences pour l’inscrire dans la plus prestigieuse école de castrat d’Espagne, donna au garçon sa première leçon de conduite qui pourrait ce résumer à " rien n’est hors de portée, pourvue que l’on soit assez gentil en le demandant ". Cette première expérience allait préfigurer une vie tout entière sous le signe de l’excès. En effet, plus la gloire du castrat prenait de l’ampleur, plus ce dernier tombait dans les pires débauches imaginables, qui se soldaient fréquemment par la disparition d’un(e) ou deux servant(es) dans les villes où Antonino donnait des représentations. Qu’il y a-t-il en effet de plus drôle qu’un pathétique sous homme (car sans titre ni argent) pleurant pour sa survie ? Et qui irait soupçonner le jeune androgyne à la constitution délicate d’être d’une quelconque responsabilité quant aux cadavres atrocement mutilés retrouvés dans le fleuve. Un soir que le Castrat donnait une représentation à Paris, on lui fit parvenir une invitation de ce qui semblait être un riche mécène ayant particulièrement apprécié la représentation, et souhaitant vivement le rencontrer. Antonino (que le mot ‘riche’ avait toujours rendu aimable) accepta et se retrouva le soir même à discuter avec le généreux donateur dans le plus grand restaurant de la capitale. Ce dernier, Calabris Infant de Villon, cherchait depuis longtemps à étreindre, mais ne trouvait aucun candidat qui satisfasse ses critères artistiques et ludiques. Une brève lecture d’aura lui annonça qu’il venait de trouver un candidat parfait. Le plaisir qu’Antonino retira de sa vampirisation est difficilement imaginable pour toute personne ayant un quelconques respects pour la vie humaine, il suffit de dire que Sire et Infant partageaient énormément de points communs et que le Néonate apprit beaucoup plus que les Traditions lors de son séjour avec l’ancien Toréador. Celui-ci fut cependant de courte durée car, suite à quelques indiscrétions et aux manoeuvres politiques de Pierre-Emmanuel, l’étendue des dépravations du couple fut révélée au grand jour. Kerrida (le nom prit par le néonate lors de son passage à la non-vie) n’ayant jamais exprimé de loyauté envers quiconque à part lui-même, fit à la cour un numéro de remords plutôt convaincant dans lequel il expliqua en pleurs qu’il avait été contraint par son sire à commettre de telles horreurs et évita ainsi l’exil qui fut le lot de son Sire, au grand dam de De Pompignan qui avait toujours détesté cette " aberration de la nature " et n’a jamais manqué de l’humilier en public. Depuis ce jour, Kerrida mène des nuits paisibles à assouvir le moindre de ses désirs en prenant soin de se mêler le moins possible de la politique (si ennuyeuse) vampirique. A la moindre guerre, il court se réfugier dans un pays neutre. Ses deux seules constantes semble être sa haine viscérale du Primogène Ventrue dont il convoite le sang et son amour de l’opéra qui le conduit souvent à improviser pour ses invités (qui ont intérêt à aimer de tout leur coeur). Clan : Toréador Sire : Constance de St André (Calabris) Nature : Rogue Attitude : Dabbler Génération : 7e Etreinte : 1750 (né en 1730) Age Apparent : voir image Physique : Force 2, Dextérité 4, Endurance 3 Social : Charisme 6, Manipulation 5, Apparence 6 Mental : Perception 5, Intelligence 4, Astuce 4 Talents : Chant 6, Esquive 3, Vigilance 2, Intimidation 3, Subterfuge 4, Séduction 6 Compétences : Etiquette 3, Mêlé (Fouet) 4, Musique 2, Lire sur les lèvres 3, Danse 3, Torture 4 Connaissances : Politique 4, Occultisme 5, Conn. Paris 4, Conn. Toréador 3, Linguistique 2, Conn. Art 5, Finance 2 Disciplines : Présence 6, Auspex 3, Domination 2, Célérité 2, Melponnée 3 Historique : Ressources 6, Contacts 5, Alliés 4, Statut 4, Influence 6, Troupeaux 5, Statut Toréador 2 Vertus : Conscience 1, Maîtrise de soi 5, Courage 2 Humanité : 1 Volonté : 9 Image : Une figure androgyne de plus d’un mètre quatre vingt, habillée dans des tenus improbables et ne renseignant aucunement quant à son sexe. Kerrida affectionne bijoux et ornements à caractères sado masochiste (bague rasoir etc. …). Conseil d’interprétation : Cherchez le contact avec les personnages, ne donnez aucune indication quant à vos sexes, clans, âge ou toute autre facette de votre personnalité, soyez aimable avec tout le monde avec une légère pointe d’arrogance et n’hésitez pas entre deux tirades sur l’art à faire des allusions à connotations sexuelles à toute personne piquant votre curiosité (y compris Gargouille, Samedi et autre Nosferatu). La plupart des choses qui paraissent importantes aux autres Vampires vous laissent totalement indifférent et vous n’hésitez pas à leur dire : " mais ma chérie qui de nos jours s’occupe du Sabbat ? ". Havre : Une multitude dont les principaux sont L’opéra et son club privé. Secrets : B Influence : Kerrida ayant tendance à se désintéresser très vite de tout, elle/il se retrouve avec une influence, qui, si elle est tenu, affecte cependant pratiquement toutes les facettes de la société parisienne. De plus, bien qu’elle/il ne dispose d’aucuns postes officiel au sein de la Camarilla Parisienne, l’Elyseum de l’Opéra est sous sa responsabilité, deux des ses infants sont Bourgmestres et c’est une Harpie reconnue. Préoccupations actuelles : Les deux seules choses qui restent constantes chez Kerrida sont son amour de l’Opéra et sa haine de Pierre Emmanuel. Il/elle tente donc pour l’instant de reprendre le contrôle de l’aristocratie et de découvrir de nouveaux talents qui sont souvent présentés à la Cour. Kerrida a bien d’autres centres d’intérêts mais la plupart n’arrivent pas à l’amuser plus de deux semaines : les joueurs peuvent réussir à le/la convaincre du bien fondé d’une action pour se rendre compte que le lendemain, il / elle en a perdu tout intérêt.