Pagode

De Paris by Night
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À compléter ! Voir ce lien dont voici un extrait:

cette salle mythique, haut-lieu du cinéma d’art et d’essai, situé au 57 bis rue de Babylone, dans le VIIe arrondissement de Paris.

En 1959, Jean Cocteau avait choisi la Pagode pour la toute première projection du Testament d’Orphée, convaincu qu’il s’agissait bien là du « temple du cinéma », comme l’avait dénommé quelques années plus tôt Ciné Magazine. Avec son luxuriant jardin japonais, élaboré sous l’impulsion des frères Louis et Vincent Malle en 1973, et les fresques orientales et guerrières de sa « salle japonaise », la Pagode peut en effet faire figure de temple à la Loti ou à la Mirbeau. Construite en 1896, l’ouverture de la salle a suivi de quatre ans la publication du Fantôme d’Orient de Loti et précédé de quatre celle du Jardin des Supplices. Sur les murs et le plafond de la « salle japonaise », l’orientalisme déroule ses ors et ses tentures dans une luxuriance à laquelle les grands complexes de cinéma ne nous ont pas habitués.

La Pagode fut d’abord un cadeau, de François-Emile Morin, patron du Bon Marché, à sa femme qui lui fut peu reconnaissante…