Studios de Abyss Records

De Paris by Night
Révision datée du 26 septembre 2013 à 20:56 par Low (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche


« Putain de set hier soir ! Trop mortel ! En plus, le son est bon et c'est pas trop cher rapport à la capacité de la table de mixage… Faut voir aussi que l'ingé son est super top. Un vrai pro, quoi. On a remasterisé un Hendricks maison de la balle ! Il est vrai qu'on avait pas mal abusé niveau stup'. On a laissé la bassiste dans un pur état… Tiens, d'ailleurs, c'est bizarre, elle devait me rappeler y'à une plombe. »

David S., chanteur de « Lunatic Flowers »

Situation géographique

Non loin de la place de la Nation, les studios se situent à la limite du 11ième, dans une petite rue perpendiculaire au boulevard Voltaire.

Historique

Construit en 1832 sur les ruines d'un pavillon bourgeois de la fin du 1er Empire, l'immeuble abritant les actuels studios s'ouvrait de plein pied sur un bistrot plutôt cossu dont le sous-sol, assez vaste, servait de café-théâtre et de salle de concert. Un monte-charge permettait alors de descendre en réserve, sous la salle du bas et de desservir les deux autres niveaux. Les boissons n'y étaient guère chères et les spectacles de médiocre qualité. Fermé par les autorités durant l'occupation (son propriétaire ayant été déporté), il ne retrouva acquéreur qu'en 1949. Les travaux qui suivirent en firent une boite de free-jazz et de Swing huppée qui vit passer, de manière « underground », nombre d'artistes se produisant à l'Olympia ou au Bataclan. Sa fermeture due à une importante saisie de drogues dans le cadre du démantèlement de la « French Connection », au début des années 60, le rejeta dans l'oubli. En 1969, les locaux sont rachetés, rénovés et transformés par un américain en studios d'enregistrement. Les petits groupes contestataires de la capitale s'y donnèrent régulièrement rendez-vous. C'est à la fin des années 70 que les studios acquirent leurs véritables lettres de noblesse: Tous les groupes les plus furieux de la région parisienne s'y retrouvent pour y répéter et y enregistrer démos et albums. Au début des années 80, les studios deviennent LE point de rencontre des artistes du rock alternatif. Ils sont alors repris par un Français nommé Alain Tournel qui s'occupera de leur fonctionnement jusqu'en 1991. Depuis, ils sont tenus par une jeune femme, Hélène Ribaud.

La sombre réalité

Bien que racheté en 1969 par le Producteur, l'avènement des caïnites au sein des studios ne date que de son installation dans les murs, aménageant au passage la réserve en antre pour lui et son infante. Dès lors, ce sont trois goules qui font tourner la boutique. Le seul musicien au courant de ce fait n'est autre que Kragg qui, lui, ne demeure pas sur place. Les horaires d'ouverture sont de 10h à 23h, dimanche compris. Cela permet au Producteur et à Hélène Ribaud de pouvoir aller et venir à leur guise. En fait, un nombre très restreint de Vampires de la capitale sont au courant de la présence de la tête de la coterie des Cannibales Sonores dans les studios. Si certains commencent à s'en douter, les seuls à être pleinement dans la confidence sont le Prince, le Bourgmestre du 11 ème (Aristide Longand) ainsi que les Archontes. Ce secret bien protégé est surtout dû à la stricte interdiction qu'ont les Cannibales de chasser au sein même ainsi qu'aux alentours proches des studios. Il n'est pas rare que la coterie se réunisse dans l'antre de Tournel. Il s'agit alors de réunions de crise, convoquées afin de monter une expédition punitive ou un plan d'envergure sur la périphérie. Lorsqu'il s'agit de rencontrer d'autres caïnites, Tournel préférera envoyer son infante, ou pour de rare cas, comme une rencontre expresse avec Satomé afin d'apporter un soutien logistique contre les nouveaux Ventrue du 13ième, Tournel reçoit alors in situ…