La Cour

Nom

La cour

Il provient simplement du fait que la Cour (le Louvre) est située dans ce Bourg. Si cela occasionne parfois des confusions pour les nouveaux venus, la plupart des parisiens n'ont aucun mal à discerner de quel lieu il s'agit en fonction du sens de la phrase.

Surnom

Le Cloaque est souvent utilisé par le Lys pour parler de ce Bourg.

Arrondissements

Le 1er,le 2ème, le 3ème et le 4ème.

Population vampirique

Elle est en grande majorité Toréador, mais beaucoup de vampires de Cour se font un devoir d'y posséder un pied à terre.

Bourgmestre

D.J Wildblood. Ce Bourg était traditionnellement donné à un allié proche de Villon. Les deux derniers étant morts dans des circonstances plus qu'étranges (voir Blanche Genebault et Armand Godard des Marais), le Prince se contente désormais d'y placer quelqu'un d'aisément manipulable. Il pourrait bien cependant, être obligé, afin de contenter son Clan, de donner le poste à un Toréador Classique si la présente Bourgmestre venait à disparaître.

« …et c'est en honneur à mon ami Armand que je nomme son Infante à la tête du bourg qu'il administrait avant ce tragique accident ».

C'est par ces mots que Villon administra aux Toréadors classiques le plus magistral soufflet de l'histoire du mouvement. Une semaine auparavant, Armand Godard des Marais mourrait pieuté puis livré au soleil par sa goule la plus fidèle, qui se suicida d'une balle dans la tête par la suite. L'enquête officielle conclut à un drame passionnel comme le lien du sang en suscite parfois. Officieusement, Villon ne croit pas une seule seconde à cette théorie et suspecte la branche Classique de son propre clan d'avoir orchestré l'assassinat. Cependant, sans preuve, même le Prince ne peut aller contre l'opinion publique, d'autant que le meurtre fut commis en plein jour. La tradition aurait voulu que Villon élise l’un des vampires les plus anciens du Clan de la Rose pour remplacer Armand ; d’autant plus que ces derniers sont tous comme par hasard des Classiques affiliés au Lys comprenant de nombreux Ventrue passés maîtres dans l'art de la Domination. Cela fait beaucoup de coïncidences et le Prince n'a jamais cru au hasard. C'est pourquoi il décida d'user de son poids politique pour nommer un des vampires les plus susceptibles de faire réagir les tueurs présumés. Et quoi de mieux qu'une Néonate métisse post-moderne pour inciter les classiques à se dévoiler ? Villon attend désormais de voir qui tuera la Bourgmestre (Allez ! Vous n'avez pas cru qu'il la nommait par pure bonté d'âme !).

Lucille a parfaitement compris qu'elle n'était qu'un pion dans le conflit politique opposant Villon à ses ennemis. Propulsée à un poste dont elle ne saisit pas tous les tenants et les aboutissants, elle agit à l'instinct, en pratiquant une politique à laquelle aucun parisien n'avait encore pensé et qui consiste à écouter avant de répondre et à s'intéresser réellement aux problèmes de ses congénères. Elle s'est ainsi créée sans le savoir tout un réseau d'alliés qui l'aide discrètement à éviter les chausse-trappes du milieu parisien.

Un des principaux écueils dont elle a ainsi à se soucier est la guerre sociale incessante que se livrent les Toréadors Classiques et Post Modernes au sein du Bourg. Aucune des deux factions ne veut laisser la Cour à l'autre, ils cohabitent donc dans un espace restreint ce qui ne manque pas de provoquer de multiples altercations et mesquineries en tout genre. Le fait qu'énormément de vampires se regroupent dans ce quartier provoque également des problèmes de Mascarade. La plupart du temps, les vampires se fliquent entre eux évitant ainsi l'intervention du Bourgmestre. Mais il reste toujours des traces à effacer, des témoins à manipuler et des victimes à faire disparaître (même si Villon est strict sur l'interdiction de tuer).

Malgré le fait qu’elle fasse preuve de talents exceptionnels pour son jeune âge, WildBlood est dans une situation critique dont elle ne peut se sortir toute seule. Ses alliés vont devoir faire preuve d'une grande habileté s'ils souhaitent qu'elle survive.