Us et coutumes de Paris

De Paris by Night
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Introduction

Au fil des siècles, la communauté vampirique parisienne à peaufiné toute sorte de rites qui, sous couvert de bonnes mœurs, servent principalement à différencier les nouveaux arrivants des vampires bien intégrés.

Il va sans dire que tous ces petites particularités doivent être parfaitement maîtrisées par tout vampire de Cour, sous peine de voir son statut sévèrement descendre à n’importe quel faux pas.

Clan et Génération

Il est considéré comme impropre de demander à quelqu'un son clan ou sa génération. Après tout, si le vampire en question voulait vous faire entrer dans son intimité, il vous en aurait informé de lui même. En revanche, obtenir l'information d'un tiers ou attendre que la personne se dévoile est tout à fait correct. Le tout étant de ne pas acculer le vampire à répondre. Même le Prince ne déroge pas à cette règle et ne demande jamais directement de tels détails à un nouveau venu (toute personne assez folle pour ne pas donner ces informations au Prince se les verra de toute façon demander par son bourgmestre ou une quelconque autorité à la solde de Villon).

Qu'est ce qui est permis à la cour ?

Tout est permis pour peu que vous le fassiez avec style. S'opposer verbalement au Prince est même envisageable si cela est fait avec panache, car celui-ci vous lancera alors une réplique dont votre statut ne peut que profiter. Cette règle est cependant, vous vous en doutez, soumise à maints alinéas et exceptions allant de certains sujets particulièrement houleux (comme la présence de sabbatiques à Paris ) à l'humeur de Villon, en passant par ce que le Prince désire faire de vous. La plupart des gens sensés évitent donc de s'en prendre directement au Prince, mais toute autre personne est considérée comme une « proie acceptable ». Et il est inutile d'espérer une quelconque aide de la part de ses amis parisiens lorsque l'on se retrouve du mauvais coté d'une diatribe, rien n'excitant plus les vampires de la capitale qu'un bon lynchage social. Certains néonates se sont ainsi vus ainsi propulsés du jour au lendemain au rang de harpie pour disparaître mystérieusement la nuit suivante (accepter les règles du jeu ne veut pas forcément dire qu'on dispose du sens de l'humour.)

Camariste ?

Tout vampire résidant à Paris est camariste. Aussi, même lorsque un vampire est témoin de la présence de sabbatiques dans la ville, il ne les évoquera dans son rapport que sous le terme de « camaristes renégats ». L'illusion doit être maintenue jusqu'au bout, même si plus personne n'y croit.

Respect des autres

Lors des grandes réceptions du Louvre, un certain protocole est exigé, et vous devez observer un certain respect envers les vampires plus âgés que vous. Personne ne profite réellement de ces occasions pour persécuter plus que d'habitude de jeunes vampires, nul n'ayant envie de se faire attaquer une fois à l'extérieur, ou de s'amuser d'un dixième génération toute une soirée avant de s'apercevoir que celui-ci dispose d'une véritable puissance politique, et s'est laissé humilier afin de mieux vous endetter par la suite ("soit, je vous pardonne, mais j'aurais un petit service à vous demander ").

De l'art raffiné du combat

Si la plupart du temps les vampires parisiens répugnent à combattre directement leurs ennemis, cela ne vient cependant pas uniquement de leur couardise naturelle mais également du fait que la Mascarade sur Paris est très stricte, non pas que le Prince soit plus sévère sur les débordements qu'ailleurs, en fait, il n'en a même pas besoin. Les Harpies et autres vampires de Cour se font en effet un plaisir de ruiner aussitôt la réputation du caïnite incriminé, et à vouloir trop jouer avec la nourriture ou ses adversaires, plusieurs vampires se sont déjà littéralement placés en position de suicide social. Les seuls excès tolérés sont ceux perpétrés en banlieue défovarisée où ils donnent lieu à des légendes urbaines n'intéressant aucunement les médias et les autorités.

Un autre facteur à prendre en compte est que Villon ne plaisante pas avec les armes à feu, et encore moins avec le matériel militaire. Toute arme achetée au marché noir est supervisée par le Duc, Villon est donc en permanence renseigné sur qui achète quoi, et prend des mesures en conséquence. Seul Guilleme l'Archonte Toréador a sur la capitale le droit de manier armes lourdes et explosifs, mais même lui doit répondre de chacun de ses actes devant le Prince. Les armes blanches autres que les canifs de rigueur étant vues comme des fautes de goût, la plupart des combats entre vampires se règlent donc dans la plus grande sauvagerie et souvent à grand renfort de mobilier urbain en tout genre. Plaques d'égouts, grilles en fer forgé, ou encore l'occasionnelle Austin mini forment ainsi un contraste saisissant avec la sophistication commune aux parisiens mais la logique des vampires de la capitale est que, quitte à avoir commencé une bagarre, autant la mener à son terme et la gagner.