« Bertrand Duharnais » : différence entre les versions

De Paris by Night
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==Non Vie==
==Non Vie==
Marie accueillie par de vulgaires slogans, du genre " Marie facile " ou encore " Mariviole du pic ", amplifiant une souffrance psychologique encore très proche, passa une de ses plus odieuses nuits de non-vivante. Le Prince cependant, amusé par ces tragiques facéties, choisit de garder Marie à la Cour et fut satisfait de ses talents de musiciennes. Cette entrée dans la société vampirique reste toutefois un souvenir cuisant pour Marie. Il est à l’origine du comportement agressif et revanchard dont elle est encore empreinte à l’heure actuelle.
Elle adopta durant les quarante années suivantes un profil bas, se contentant de jouer lorsqu’on lui demandait et de tyranniser les serviteurs goules dés qu’elle en avait l’occasion. Puis vint la sombre crise de la Commune où les Ventrues constatèrent les très bonnes dispositions
idéologiques qu’elle nourrissait à leur égard (amplifié par le fait d’avoir été défenestrée par des Brujahs).
Dés lors, elle reçut leur soutient et pu gagner son entrée dans certains salons. Par ailleurs, sa fidélité non feinte envers le Prince (sans qui elle aurait finit au ban de la société vampirique), associée à ses dons musicaux finirent par la faire accepter par son clan. Ces deux séries de conjonctures l’aidèrent à gagner enfin sa place à la Cour.
Elle consacra une grande partie du 20e siècle à remettre au goût du jour des instruments délaissés tel que la Viole de Gambe, ce qui lui évita de se compromettre politiquement. Son autorité au sein du clan s’imposa ainsi avec l’aide du temps et elle eut tout le loisir de reproduire sur les Néonates, les affres dont elle avait pu souffrir.
De plus, le soutient des Ventrues l’aida à conquérir le poste de Bourgmestre du 5e et 6e arrondissements lorsqu’il fallut remplacer le Brujah qui s’était par trop impliqué dans les évènements de 1968.
Cependant en 170 ans de vie de Cour, la place qu’elle s’y est taillée reste relativement modeste, toujours dans l’ombre de Vampires plus brillants qu’elle. Elle souffre de ne pas avoir meilleur réputation eu égard à toute l’énergie qu’elle dépense pour y parvenir. Ce sentiment est aussi en relation avec la volonté de Marie d’imposer l’art classique comme seul modèle de référence . Comme elle est impuissante à le faire, avec le reste de la faction des Toréadors classiques, elle enrage contre le Prince de tolérer de telles dépravations artistiques. Les dispositions actuelles de Marie sont peu être dû à l’influence d'on ont disposé très tôt sur elle les Anciens Ventrues. Toujours est-il, qu’elle est plus proche d’eux que des Toréadors, et participe secrètement aux distractions sanglantes de la Coterie du Lys.


==Caractéristiques==
==Caractéristiques==
* Clan : Toréador
* Clan : Toréador
* Sire : Emilien de Bault
* Sire : [[Marie Mezaud]]
* Nature : Autocrate
* Nature : Survivant
* Attitude : Battante
* Attitude : Perfectionniste
* Génération : 9e
* Génération : 10e
* Etreinte : 1830 (né en 1800)
* Etreinte : 1984 (né en 1964)
* Age Apparent : la quarantaine
* Age Apparent : la vingtaine
Suite à MAJ
* Physique : [[Force]] 2, [[Dextérité]] 2, [[Vigueur]] 3
* Physique : [[Force]] 2, [[Dextérité]] 2, [[Vigueur]] 3
* Social : [[Charisme]] 3, [[Manipulation]] 3, [[Apparence]] 3
* Social : [[Charisme]] 3, [[Manipulation]] 3, [[Apparence]] 3
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==Notes==
==Notes==
Récemment, le Primogène Brujah, oubliant son érudition universitaire, a remis au goût du jour une petite comptine qui s’intitule "Mariviole du Pic ". Étrangement, cette histoire circule parmi les Anarchs et semble les faire beaucoup rire.


==Image==
==Image==
Une femme de quarante ans aux formes généreuses, dotée d’une tendance naturelle à l’embonpoint, aux robes et à la coiffure luxueux et un peu démodés.


Conseil d’interprétation
Conseil d’interprétation
Vous regardez votre interlocuteur d’un oeil suspicieux et vous n’avez de cesse de lui couper la parole. Vous parlez fort et sur un ton haut surtout pour émettre des critiques ou des avis négatifs (ce qui vous arrive souvent). Certains événements, tels la venue du Prince ou l’écoute d’un concert de musique classique, vous met dans un état de transe ou de quasi-hystérie (selon).


==Havre==
==Havre==
Elle s’est installée dans les sous-sols du palais du Luxembourg, car elle affectionne particulièrement les promenades nocturnes " au jardin ". Cependant elle exerce son office de Bourgmestre dans un appartement situé en face du palais.


==Secrets==
==Secrets==
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==Influences==
==Influences==
A la cour, elle est une autorité parmi les Toréadors classiques. D’autre part, ses bonnes relations avec les Ventrues, lui permettent d’obtenir d’eux certains services. Quant à ses prérogatives de Bourgmestre, elles sont souvent court-circuitées par l’ancien détenteur du poste.


==Intérêts actuels==
==Intérêts actuels==
La musique classique et écorcher vif la plupart des Toréadors postmodernes.

Dernière version du 23 avril 2014 à 18:30


modifier Les clans
Camarilla :
Les Toréadors - Les Ventrues - Les Brujahs - Les Caïtiffs - Les Malkaviens - Les Nosferatus - Les Tremeres - Les Gangrels
Indépendants :
Les Gargouilles - Les Giovanni - Les Ravnos - Les Salubri - Les Assamites - Les Suivants de Seth
Sabbat :
Les Lasombras - Les Tzimisce
Bertrand Duharnais
Sire Marie Mezaud
Clan Toréador
Génération 10
Statut 1
Secrets D
Surnom aucun
Faiblesse N/A
Secte Camarilla
Nature Survivant
Attitude Perfectionniste
Année d'étreinte 1984
Année de naissance 1964
Âge apparent La vingtaine

Vertus

Conscience 3
Maîtrise de soi 3
Courage 4
Humanité 6
Volonté 4
Disciplines

Discipline de clan Célérité 2
Discipline de clan Présence 1
Discipline de clan Augure 2


Vie mortelle

Issu d’une famille d'employés modestes, Bertrand Duharnais s'ennuyait ferme dans le petit appartement familial de banlieue. Des heures perdues dans les transports, à regarder le paysage défiler, à user son pantalon sur les bancs de l'école. Jusqu'à ce qu'un jour lui vienne l'illumination, alors il imaginait un félidé parcourir le même trajet que lui, mais à sa manière. Après tout, les skaters qui roulaient quotidiennement au pied de son immeuble accomplissaient bien des prouesses…pourquoi pas lui ?

Il passa donc plusieurs années à s'entrainer pour modeler et muscler son corps afin de s'affranchir au maximum de ses limitations. Les études n'étant pas sa tassé de thé, et les relations parentales ne s'étant pas améliorées il finit par quitter le cocon familial en claquant la porte. Il lui était devenu insupportable de continuer à voir ses larves de parents s'escrimer pour un salaire de misère plutôt que de prendre leurs destinées en main.

Ayant rapidement épuisé ses maigres économies, il se retrouva bien vite à la rue, et usa de ses capacités physiques pour ramener quelques menue monnaie. Manutentionnaire, déménageur, il prenait toutes les opportunités, ne cessant de s'entraîner pour garder la forme. La vie dans la rue n'était pas simple, les bagarres pour un morceau de trottoir pas si rares. Lassé des boulots merdiques et mal payés, il paria sur ses prouesses physiques. Il semblait capable de défier la gravité et de plier son corps dans des positions anatomiquement impossibles.

Cela lui permit de subvenir à ses besoins pendant un temps, de menus larcins en petits cambriolages, et aussi de se faire remarquer par une femme, d'une quarantaine d'années. Non dénuée de charme malgré sa tendance à l'embonpoint, sans doute à cause − ou grâce à − ses formes généreuses, elle était là, à l'observer, de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, comme hypnotisée par ses démonstrations. Elle se montrait généreuse à chaque fois, et disparaissait sans laisser de traces dès qu'il avait le dos tourné. Puis vint une nuit où une douce musique, parfaitement calée sur sa chorégraphie s'éleva d'un violon tenue par cette inconnue. Elle disparut à nouveau. Cela dura plusieurs semaines…sa mystérieuse bienfaitrice venait, souvent, l'accompagner avant de s'envoler, encore et toujours, insaisissable.

La soudaine absence, prolongée, de sa bienfaitrice inquiéta le jeune homme. Ses largesses lui avaient permis de louer une chambre dans un hôtel, et les réserves fondaient de jour en jour. Complètement obnubilé par cette femme qui jamais n'avait ouvert la bouche pour lui parler, par cette musique parfaitement exécutée résonnant encore dans son crâne, lui tirant des frissons lors de ses exhibitions, Bertrand continua sans relache ses démonstrations, au même endroit, allant même, un soir de désespoir, sa dernière nuit d'hotel payée avant le retour à la rue, jusqu'à graver dans la brique un message à son intention la suppliant de se montrer.

Ce qu'elle fît le soir-même. Il venait de rentrer à l'hôtel, qu'elle l'attendait, assise dans une alcove du bar de l'hotel. Il avait comme senti sa présence. Elle planta ses yeux dans les siens avec un sourire, qui le conquit. Un poids s'était enlevé de ses épaules, le libérant de toute la tension accumulée ces dernières semaines. Après une longue discussion, ils quittèrent l'hotel et s'engouffrèrent dans un véhicule qui l'emmena dans le 6ième, palais du Luxembourg. Il travailla loyalement pendant plusieurs années au service de Marie Mezaud, lui servant tour à tour de chauffeur, de garde du corps ou encore de monte en l'air allégeant certaines collections privées.

Étreinte

C'est le vol du Marché aux Poissons de Pissarro, au musée Faure en novembre 1981 qui lui vaudra d'être étreint par Marie Mezaud.

Non Vie

Caractéristiques

  • Clan : Toréador
  • Sire : Marie Mezaud
  • Nature : Survivant
  • Attitude : Perfectionniste
  • Génération : 10e
  • Etreinte : 1984 (né en 1964)
  • Age Apparent : la vingtaine

Suite à MAJ

Notes

Image

Conseil d’interprétation

Havre

Secrets

D

Influences

Intérêts actuels